Les étés se suivent et ne se ressemblent pas

Date de publication : 18 octobre 2018

Ce numéro de rentrée est l’occasion de dresser le bilan des pêcheries emblématiques de l’été ; un bilan très contrasté selon les espèces et les métiers.

 

: Bolinche : début de saison plus précoce qu’à l’habitude (fin juillet) avec de bons rendements mais des prix moyens. Après une fermeture temporaire, le quota des bolincheurs a été réouvert en septembre.

Pélagique : arrêt des débarquements précoces en juin en l’absence de gros anchois.

4 panneaux : un démarrage très tardif (vers la mi-septembre).

: Comme à l’habitude, les prix sont très variables en fonction du moule (taille des individus). Depuis la réouverture en septembre les prix sont globalement à la hausse.

 

Un début d’année marqué par une baisse des captures hivernales des bolincheurs qu’on pourrait qualifier de retour à la normale.Cette baisse a été largement compensée par des tonnages estivaux en hausse par rapport aux années récentes aussi bien pour les bolincheurs que pour les chalutiers pélagiques.

: Un prix moyen équivalent à celui de 2017 (0,86€/kg) pour les bolincheurs et en hausse pour les chalutiers pélagiques (0,92€/kg).

 

 

 

La campagne a été marquée par des conditions exceptionnelles : de bons rendements et des mattes bien présentes dans le milieu du golfe de Gascogne jusqu’à fin août. Résultat : une consommation du quota disponible très précoce (1 mois d’avance). Après une fermeture temporaire du quota de l’OP à la mi-septembre, les bilans et derniers échanges ont permis aux navires concernés de finir la saison avec une dernière marée.

: Malgré un prix en léger retrait par rapport à l’année dernière, les captures ont globalement été bien valorisées, y compris pour les petits calibres.

 

 

Une forte apparence a été observée par tous les métiers dans l’ensemble du golfe de Gascogne. Cependant, pour les métiers de l’hameçon, le démarrage de la saison a été poussif car les thons ne « mordaient » pas. Ainsi, les captures n’ont significativement démarré qu’à la fin août (pour une ouverture au 1er juin) et uniquement en Loire-Atlantique. Le mois de septembre est plus satisfaisant avec des captures régulières.

: Une valorisation globalement meilleure qu’en 2017 avec un prix moyen de 8,44€/kg soit une hausse de 38%.

 

 

Après 2 années exceptionnelles, la quantité des langoustines débarquées est en recul de 35% par rapport à l’année passée. A la mi-septembre 1 735 T ont été débarquées par les adhérents de Les Pêcheurs de Bretagne. Bien que relativement faibles, ces niveaux de production sont du même ordre que ceux de 2012 et 2013, années qui avaient fait suite à 2 saisons de débarquements importants. Les limitations à la quinzaine mises en places en début de saison n’ont jamais été contraignantes et ont été levées mi-mai compte tenu des niveaux de consommation du quota constatés.

: Le prix de vente moyen sur la saison est de 12,34€/kg (+16% par rapport à 2017).

 

Au global, des tonnages légèrement en baisse par rapport à l’année dernière mais ce bilan général résulte de situations diamétralement opposées entre la zone Nord où le bar se fait rare avec des captures à leur plus bas niveau depuis 2012 et la zone Sud où les tonnages augmentent significativement pour la deuxième année consécutive après la baisse notable de 2016.

: Un prix moyen correct mais qui aurait pu être meilleur notamment au Nord du fait des apports limités.